biens
Question de :
Mme Françoise Imbert
Haute-Garonne (5e circonscription) - Socialiste
Mme Françoise Imbert attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les difficultés que rencontrent les communes de moins de 2 000 habitants pour obtenir un avis des domaines sur le prix de cession d'immeubles ou de droits réels immobiliers. La loi n° 95-127 du 8 février 1995 relative aux marchés publics et délégations de service public et les dispositions de l'article L. 2241-1 du code général des collectivités locales qui en résultent obligent le conseil municipal à délibérer au vu de l'avis des domaines pour les communes de plus de 2 000 habitants. Cependant, si le texte de loi de 1995 introduit une procédure plus contraignante pour ces communes, il ne paraît en rien avoir modifié le dispositif existant pour les communes. Or, dans les faits, beaucoup de directions des services fiscaux précisent que leur avis est inutile pour les petites communes. Pourtant, ces communes de moins de 2 000 habitants ne disposent pas des services techniques compétents pour évaluer la cession d'un bien et motivent leur demande en exposant précisément les difficultés techniques qui rendent cette évaluation difficile. Elles se voient opposer un refus non motivé par le service des domaines alors que cette carence va entraîner pour elles un coût résultant de l'appel à un expert privé. Aussi, elle lui demande s'il peut être envisagé de mettre en place des dispositions de manière à faire évoluer cette position de principe du service des domaines et permettre ainsi aux petites communes de solliciter l'avis de ce service de l'Etat.
Auteur : Mme Françoise Imbert
Type de question : Question écrite
Rubrique : Communes
Ministère interrogé : économie
Ministère répondant : économie
Signalement : Question signalée au Gouvernement le 4 mars 2002
Dates :
Question publiée le 10 décembre 2001
Réponse publiée le 11 mars 2002