professeurs techniques chefs de travaux
Question de :
M. François Liberti
Hérault (7e circonscription) - Communiste
M. François Liberti attire l'attention de M. le ministre délégué chargé de l'enseignement professionnel sur les difficultés auxquelles sont confrontés les chefs de travaux des lycées technologiques et professionnels. L'apport de ces professionnels dans la qualité pédagogique des établissements est fondamental. Ils sont très attachés au devenir de leur profession mais n'ont aucune perspective suffisamment lisible quant à l'adaptation de leur fonction aux situations nouvelles générées par les rénovations en cours dans leurs établissements, ni quant à l'amélioration de leurs conditions de travail et à la revalorisation de leur activité permettant un meilleur recrutement. Cette absence de perspective est particulièrement notable sur différents points sans pour autant avoir une incidence financière notable. Les discussions en cours apporteraient quelques aménagements au texte à paraître dans quelques semaines mais sans toutefois répondre aux difficultés auxquelles ils sont confrontés. Ils ne répondent pas aux problèmes de recrutement (42 % des postes en lycée technologique sont actuellement pourvus par des faisant-fonction), à la clarification du régime de rémunération ni à leur position dans le mode pilotage des établissements, etc. Il est bien évident que cet état de fait engendre une forte déception et un mécontentement légitime de cette catégorie de personnels de l'éducation nationale. C'est la raison pour laquelle il lui demande de bien vouloir prêter une attention particulière aux propositions formulées par leurs représentants dans le cadre des rencontres qu'il a initiées avec les différentes organisations syndicales représentatives.
Auteur : M. François Liberti
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement technique et professionnel : personnel
Ministère interrogé : enseignement professionnel
Ministère répondant : enseignement professionnel
Dates :
Question publiée le 10 décembre 2001
Réponse publiée le 22 avril 2002