médecins
Question de :
M. Jean Roatta
Bouches-du-Rhône (3e circonscription) - Démocratie libérale et indépendants
M. Jean Roatta attire l'attention de M. le ministre délégué à la santé sur la réinstauration d'un diplôme autonome pour la spécialité de gynécologie médicale. En effet, la santé des citoyennes de la République mérite qu'un effort substantiel soit réalisé pour éviter la terrible régression que marquerait inéluctablement l'absence de volonté politique ferme de rétablir, à la différence de l'existant, une spécialité autonome de gynécologie, distincte de l'obstétrique. Or, tel n'est pas le cas ; dès lors, une salutaire réaction s'impose, notamment en admettant, d'une part, la création de quatre-vingt postes d'internes minimum par an dans cette spécialité et, d'autre part, la garantie de libre accès direct des femmes au gynécologue sans pénalisation de remboursement par la sécurité sociale, pour éviter de voir une branche essentielle de la politique de santé préventive s'écrouler, ce avec les dramatiques conséquences ultérieures que nous aurions à redouter en matière de santé publique. Aussi, il souhaiterait connaître les mesures que le Gouvernement entend mettre en oeuvre pour redonner substance à un domaine de gynécologie médicale dont l'existence se révèle être une impérieuse nécessité pour la sauvegarde de la santé de la gente féminine.
Auteur : M. Jean Roatta
Type de question : Question écrite
Rubrique : Professions de santé
Ministère interrogé : santé
Ministère répondant : santé, famille et personnes handicapées
Date :
Question publiée le 24 décembre 2001