fédération nationale des sourds de France
Question de :
Mme Martine Aurillac
Paris (3e circonscription) - Rassemblement pour la République
Mme Martine Aurillac appelle l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur les graves difficultés que connaît la Fédération nationale des sourds de France, difficultés qui risquent de conduire à sa disparition. En effet, la subvention annuelle de fonctionnement versée par l'Etat n'est que de 90 000 francs, alors que ses membres sont des sourds ayant besoin de traducteurs pour participer à la vie sociale et que le coût de la vacation d'un traducteur est de 600 francs. En outre, aucune somme n'est versée par l'AGEFIPH au titre de l'interprétariat, ce qui rend d'autant plus difficiles les contacts des sourds avec les employeurs et les organismes sociaux. Les sourds devraient soit par le biais du chèque interprète, soit par le droit à recourir à un certain nombre d'heures d'interprétariat auprès d'associations intermédiaires, bénéficier de ce nécessaire rétablissement de l'égalité entre citoyens, ce qui n'est pas aujourd'hui le cas. Elle lui demande quelles sont les intentions du Gouvernement afin de sauvegarder cette fédération, qui, sans aide, est vouée à une disparition certaine.
Auteur : Mme Martine Aurillac
Type de question : Question écrite
Rubrique : Associations
Ministère interrogé : emploi et solidarité
Ministère répondant : emploi et solidarité
Dates :
Question publiée le 1er décembre 1997
Réponse publiée le 25 mai 1998