République centrafricaine
Question de :
M. Michel Pajon
Seine-Saint-Denis (13e circonscription) - Socialiste
M. Michel Pajon attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la grave crise que connaît la République centrafricaine depuis le coup d'Etat du 28 mai 2001. Les exactions commises alors à l'encontre de la population civile s'étaient accompagnées de nombreux massacres de membres de l'ethnie yakoma. Les missions menées depuis sous l'égide de l'ONU, d'abord par le général Amadou Toumani Touré puis, par le général Lamine Cissé, à la tête du bureau des Nations Unies en République centrafricaine (BONUCA), ont permis un certain retour au calme. Néanmoins, la situation politique et sociale ne s'est guère stabilisée. L'aide aux populations civiles, et notamment aux nombreuses personnes déplacées à l'intérieur du pays, demeure toujours insuffisante. La présence de forces militaires étrangères sur le territoire de la République centrafricaine est, en outre, durement ressentie par une part importante de la population et risque de compromettre les espoirs de réconciliation nationale. Aussi, il lui demande quelles sont les dispositions que la France entend prendre pour contribuer au retour de la paix civile et sociale en République centrafricaine.
Auteur : M. Michel Pajon
Type de question : Question écrite
Rubrique : Politique extérieure
Ministère interrogé : affaires étrangères
Ministère répondant : affaires étrangères
Dates :
Question publiée le 11 mars 2002
Réponse publiée le 6 mai 2002