médecine scolaire et universitaire
Question de :
M. Jack Lang
Loir-et-Cher (1re circonscription) - Socialiste
M. Jack Lang attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur les problèmes de santé des élèves des collèges, des lycées et des écoles. Les infirmières conseillères de santé de l'éducation nationale et de l'université assurent quotidiennement des missions d'urgence, de soins, de prévention et de dépistage. Cependant, leur vocation ne s'arrête pas là, elles répondent également aux nombreuses questions des jeunes et à leurs préoccupations en ce domaine et remplissent ainsi un rôle d'éducation à la santé. Aujourd'hui, le nombre de conseillères de santé de l'éducation nationale et de l'université correspond à 5 200 infirmières pour près de 15 millions de jeunes de la maternelle à l'université, soit une infirmière pour plus de 3 000 personnes. Le retard accumulé au cours des dernières années et significativement par les précédents gouvernements représente l'équivalent aujourd'hui de près de 7 500 postes. Conscient de cette lente dégradation, le Gouvernement a décidé une création sans précédent de 300 postes d'infirmières conseillères de santé de l'éducation nationale et de l'université. Ces créations de postes sont inscrites au projet de loi de finances pour l'année 1998. Cette avancée considérable doit aujourd'hui s'accompagner de nouvelles dispositions pour l'avenir afin de répondre aux attentes des jeunes et ainsi mettre fin au faible développement des politiques de prévention et d'éducation pour la santé en milieu scolaire. Il souhaite donc savoir s'il est envisagé la création d'un programme pluriannuel de création de poste d'infirmière conseillère de santé de l'éducation nationale et de l'université.
Auteur : M. Jack Lang
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement
Ministère interrogé : éducation nationale, recherche et technologie
Ministère répondant : éducation nationale, recherche et technologie
Dates :
Question publiée le 22 décembre 1997
Réponse publiée le 2 mars 1998