conventions avec les praticiens
Question de :
Mme Brigitte Douay
Nord (18e circonscription) - Socialiste
Mme Brigitte Douay attire l'attention de M. le secrétaire d'Etat à la santé sur le statut des psychomotriciens qui sont des auxiliaires médicaux au même titre que les kinésithérapeutes, les orthophonistes ou les infirmières. La seule mais réelle différence réside dans le fait que cette jeune profession n'existe officiellement que depuis 1973, que le décret relatif à l'accomplissement des actes de rééducation psychomotrice date du 6 mai 1988, et que l'inscription au livre IV des auxiliaires médicaux n'est effective que depuis 1995. De nombreuses structures publiques ont recours à des psychomotriciens pour soigner certains types de pathologies comme le trouble du schéma corporel. Dans ce cadre public le soin est remboursé mais une attente de plusieurs mois est souvent imposée avant de pouvoir consulter ces spécialistes. De nombreuses familles s'adressent donc à des psychomotriciens libéraux, et chaque séance, non remboursée, leur coûte environ deux cents francs. Le non-conventionnement de cete profession est donc un exemple d'un système de santé à deux vitesses, beaucoup de jeunes enfants de familles en difficulté étant de ce fait exclus de cette thérapie. Elle l'interroge donc sur les mesures que son département ministériel entend prendre pour lutter contre cette inégalité devant les soins et sur ses intentions quant au conventionnement des psychomotriciens.
Auteur : Mme Brigitte Douay
Type de question : Question écrite
Rubrique : Assurance maladie maternité : généralités
Ministère interrogé : santé
Ministère répondant : santé
Dates :
Question publiée le 26 janvier 1998
Réponse publiée le 28 septembre 1998