Question orale n° 1021 :
sécurité des biens et des personnes

11e Législature

Question de : M. Bernard Perrut
Rhône (9e circonscription) - Démocratie libérale et indépendants

M. Bernard Perrut attire une nouvelle fois l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur le climat d'insécurité qui règne à Villefranche-sur-Saône et dans son agglomération. Au cours de l'année 1999 et selon les données officielles, la délinquance a encore fortement augmenté. Sur la ville même de Villefranche, le nombre de crimes et délits a progressé de 11,47 %. La délinquance de voie publique, les vols de véhicules, vols à la roulotte, vols avec violence, cambriolages, dégradations... ont augmenté de 18,8 % sur l'ensemble de l'agglomération urbaine. Est-il admissible qu'une voiture de police soit poursuivie par des malfaiteurs, que des personnes âgées soient agressées dans les rues, que des boîtes aux lettres brûlent fréquemment dans les immeubles, que les vols de véhicules soient en pleine expansion ? Autant de faits qui témoignent d'une situation alarmante, alors que la police, malgré toute sa bonne volonté, ne peut faire face à l'ensemble de ses missions de sécurité car elle n'a pas les moyens d'affirmer sa présence, d'assurer l'îlotage dans les quartiers le jour et d'effectuer des patrouilles sur le terrain la nuit. La multiplication des faits commis par les mineurs, de plus en plus jeunes, est inquiétante, on ne peut que déplorer la trop faible capacité d'accueil des lieux de placement pour enfants de moins de seize ans. Il lui demande donc les décisions qu'il entend enfin prendre avant que la situation ne s'aggrave encore et souhaite l'affectation de gardiens de la paix supplémentaires au commissariat de police de Villefranche, ainsi que la présence quotidienne des renforts des brigades anticriminalité et des CRS sur ce secteur.

Données clés

Auteur : M. Bernard Perrut

Type de question : Question orale

Rubrique : Sécurité publique

Ministère interrogé : intérieur

Ministère répondant : intérieur

Date de la séance : La question a été posée au Gouvernement en séance, parue dans le journal officiel le 31 janvier 2000

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