formation en alternance
Question de :
M. Maurice Ligot
Maine-et-Loire (5e circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance
M. Maurice Ligot attire l'attention de Mme la ministre de l'emploi et de la solidarité sur les difficultés auxquelles se heurtent les jeunes, en recherche de stages surtout dans certains secteurs d'activité pointus pour lesquels il n'existe pas d'organismes de formation. S'ils ont quelquefois la possibilité d'accomplir un stage dans une grande société, ils se heurtent à des règlements administratifs contraignants. C'est ainsi que le « stage d'accès à l'entreprise » prévoit une durée maximale de trois mois et une obligation d'embauche à l'issue du stage. Or, aucune entreprise ne peut s'engager à embaucher une personne dont elle ne connaît ni les facultés d'adaptation, ni les compétences au travail, lorsque le stage ne peut pas dépasser trois mois. De ce fait, beaucoup d'entreprises rejettent ce système. Quant aux jeunes, ils ne peuvent pas accéder à la formation complémentaire qu'aurait pu leur apporter un stage de plus longue durée en entreprise. Or la formation doit avoir la souplesse que requiert une économie et des technologies en constante évolution grâce à des stages qui échapperaient momentanément aux contraintes des obligations légales de l'entreprise. Il lui demande donc les dispositions que le Gouvernement envisage de prendre dans ce domaine.
Auteur : M. Maurice Ligot
Type de question : Question orale
Rubrique : Formation professionnelle
Ministère interrogé : emploi et solidarité
Ministère répondant : emploi et solidarité
Date de la séance : La question a été posée au Gouvernement en séance, parue dans le journal officiel le 22 mai 2000