Banque de France
Question de :
M. Jean-Paul Bacquet
Puy-de-Dôme (4e circonscription) - Socialiste
M. Jean-Paul Bacquet interroge M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'annonce par la Banque de France d'un deuxième plan social, avec la suppression de 494 emplois à temps plein, sur les sites de fabrication et d'imprimerie de Vic-le-Comte et de Chamalières. Il ne restera ainsi, en 2005, que 900 personnes sur ces deux secteurs, c'est-à-dire moins de la moitié des effectifs initiaux. Nous ne pouvons que nous réjouir des résultats obtenus, avec un milliard de billets en euros livrés, 450 millions imprimés, et l'objectif fin septembre de 1 750 000 000 devrait être tenu. La direction s'appuyant sur la nécessité de faire baisser le coût de production du billet de 80 à 50 centimes et d'obtenir une productivité égale à celle des Allemands, pour pouvoir faire face à la concurrence, a donc lancé ce plan social. Bien que le nombre de volontaires au départ soit supérieur au nombre de postes supprimés, bien que l'on ait la garantie que tout départ supplémentaire sera compensé, bien que l'on comprenne la nécessité de rajeunir la pyramide des âges, il persiste des inquiétudes. Quant à la garantie de pérennisation de la fabrication des billets et quant aux choix technologies qui ont été faits, à savoir la mise en place d'une machine de fabrication en feuille au lieu de la fabrication traditionnelle en ligne. Or il semble que cette nouvelle technique, moins performante que la précédente, soit responsable d'un grand nombre de rebus. Il l'interroge donc sur la pertinence des choix technologiques et sur la préservation de l'emploi.
Auteur : M. Jean-Paul Bacquet
Type de question : Question orale
Rubrique : Banques et établissements financiers
Ministère interrogé : économie
Ministère répondant : économie
Date de la séance : La question a été posée au Gouvernement en séance, parue dans le journal officiel le 1er octobre 2001