Question de : Mme Sylvie Andrieux
Bouches-du-Rhône (7^e circonscription) - Socialiste

La pollution atmosphérique est un problème majeur dans les Bouches-du-Rhône, et, en été, la qualité de l'air est jugée médiocre voire mauvaise un jour sur deux. Il a été dénombré cent sept jours dans l'année, où les normes de l'OMS ont été dépassées et quinze pics d'ozone, qui ont déclenché des procédures de recommandations en termes de réduction de vitesse des véhicules et de limitation des arrêts de redémarrage des établissements industriels de pétrochimie. Courant juin-juillet, une campagne de grande envergure a été menée pour mesurer la concentration des polluants dans l'air. Réunis en comité de coordination régional, les trois réseaux de surveillance, Airmaraix, Airfobep et Qualitaire, en lien avec la DRIRE, ont mis leurs compétences et leurs moyens à disposition des scientifiques. Les partenaires de ce projet ont été nombreux : Météo France, l'INERI, le CNRS, l'INRA, EDF, le CNES, des écoles d'ingénieurs et des universités de France, de Suisse, d'Allemagne, des Etats-Unis et du Canada. Cette campagne ayant été décidée et conduite sans que les décideurs politiques locaux n'aient été associés à un moment ou à un autre, Mme Sylvie Andrieux-Bacquet demande à M. le ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement si l'on peut espérer qu'eux-mêmes et l'ensemble des habitants des Bouches-du-Rhône soient informés des résultats de ces importantes investigations.