La Poste
Question de :
M. Jean Proriol
Haute-Loire (2e circonscription) - Démocratie libérale et indépendants
Les décisions prises au coup par coup par La Poste et ses représentants territoriaux induisent un désengagement et un retrait de cet organisme notamment dans le milieu rural : fermeture de bureaux et d'agences, réductions d'horaires, réductions d'effectifs, regroupement de personnels, abandon de locaux parfois récemment inaugurés, sans compter les milliers d'agents qui montent toutes les semaines de province pour assurer la desserte de la région parisienne. Cette série de mesures aboutit à une distribution du courrier qui dépasse nettement les 48 heures. Les déclarations rassurantes, même ministérielles, ne changent rien à cette situation. Les Français aiment La Poste, laquelle a joué par ailleurs un rôle important dans le lancement de l'euro. Dans le monde rural, les bureaux de poste remplissent une mission d'accueil pour de multiples petits services : photocopies, retrait d'argent, distributeurs de billets, fournitures, et même lieu de dépôt pour les bibliothèques départementales de prêt. Or, les receveurs ou agents ont pour instruction de ne plus exercer cette tache à terme sauf versement d'une redevance pour chaque livre emprunté ; les municipalités ne pourront supporter cette charge, au détriment de leurs très nombreux usagers. M. Jean Proriol interroge M. le secrétaire d'Etat à l'industrie sur l'avenir de La Poste, sur le maintien des services auxquels elle s'était jadis engagée, sur la séparation des fonctions postières et financières et sur l'avenir des personnels.
Auteur : M. Jean Proriol
Type de question : Question orale
Rubrique : Postes
Ministère interrogé : industrie
Ministère répondant : industrie
Date de la séance : La question a été posée au Gouvernement en séance, parue dans le journal officiel le 28 janvier 2002