Question orale n° 1732 :
professions de santé

11e Législature

Question de : M. Jean-Pierre Foucher
Hauts-de-Seine (12e circonscription) - Union pour la démocratie française-Alliance

M. Jean-Pierre Foucher interroge M. le ministre délégué à la santé sur le numerus clausus à l'entrée des études de pharmacie, inchangé depuis plus de vingt ans, qui reste fixé à 2 250 par an. Or les analyses prospectives montrent qu'il faudra, pour les dix ans à venir, au moins 2 500 pharmaciens par an pour répondre aux besoins. A cela s'ajoutent, toutes filières confondues, des besoins très immédiats chiffrés à 2 600 pour remplir les postes à pourvoir, pharmaciens assistants dans les officines, diplômés pour les pharmacies à usage intérieur, dans l'industrie pharmaceutique et enseignants dans les facultés de pharmacie. En outre, ne sont pas pris en compte les besoins créés par la mise en place des 35 heures. La situation est d'autant plus préoccupante que la formation d'un pharmacien exige entre six et dix ans. Il faut donc trouver une solution pour résoudre ce problème, à savoir dès cette année une augmentation du numerus clausus à l'entrée des études de pharmacie, limitée à 20 % pour ne pas déséquilibrer le système, suivie d'une augmentation régulière durant une dizaine d'années. Par ailleurs, le nombre de postes d'internes pharmaciens en biologie est notoirement insuffisant, ce qui risque d'entraîner à terme la disparition de la biologie. Il est donc nécessaire de prévoir également une augmentation de 10 % du nombre de postes d'internes en biologie. Il souhaite qu'il lui fasse connaître les décisions qu'il va prendre pour augmenter immédiatement le numerus clausus à l'entrée des études de pharmacie et le nombre de postes d'internes en biologie, et qu'il lui précise sur quel chiffre et sur combien d'années portera cette majoration.

Données clés

Auteur : M. Jean-Pierre Foucher

Type de question : Question orale

Rubrique : Enseignement supérieur

Ministère interrogé : santé

Ministère répondant : santé

Date de la séance : La question a été posée au Gouvernement en séance, parue dans le journal officiel le 11 février 2002

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