Réponse publiée le 9 janvier 2007

La faible fréquence des incidents mentionnés par l'honorable parlementaire n'a pas conduit à imposer aux exploitants de sociétés d'autoroutes de s'équiper de moyens de levage particulièrement coûteux dont ils n'auraient l'usage que de manière très ponctuelle, générant des coûts qui seraient pris en charge par les usagers s'acquittant du péage. Au demeurant, ce type d'engin de levage nécessite des compétences particulières que les sociétés autoroutières auraient des difficultés à entretenir au sein de leurs équipes. Mais le dépannage et l'évacuation des poids lourds accidentés sont organisés sur le réseau autoroutier. Des sociétés spécialisées sont agréées et interviennent à la demande des gestionnaires, ce qui permet de profiter de leur expérience et de leur expertise. Il appartient au demeurant aux sociétés concessionnaires de s'assurer que leur prestataire est en mesure d'offrir un service correspondant aux obligations contractuelles figurant dans le contrat de délégation de service public. Ces obligations contractuelles ont récemment été renforcées et l'administration met en place des indicateurs de suivi afin de garantir leur respect. Enfin, lorsque les moyens de communication le permettent, une information en temps réel des usagers est également réalisée via les radios ou les panneaux à message variable. L'objectif de cette information est de proposer aux usagers de dévier leur itinéraire afin d'éviter les voies fermées à la circulation suite à accident.