Question écrite n° 10412 :
téléphone

12e Législature

Question de : M. Claude Birraux
Haute-Savoie (4e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Claude Birraux attire l'attention de Mme la ministre déléguée à l'industrie sur les préoccupations de l'Union fédérale des consommateurs Que Choisir concernant l'absence de normalisation du décompte du temps de communication. En effet, d'après l'analyse des offres des opérateurs, le consommateur a comme alternative soit de payer plus cher pour un décompte à la seconde, soit revenir à des paliers à l'impact aléatoire pour conserver le prix fixé au départ. L'UFC-Que Choisir souligne que la voie à une tarification à la seconde n'a de sens que si le mode de décompte du temps devient normalisé, seul moyen de rendre toutes les offres lisibles et comparables. C'est pourquoi, l'UFC-Que Choisir demande que soit érigé en norme impérative le principe du décompte du temps à la seconde dans les communications téléphoniques. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer ses intentions à ce sujet.

Réponse publiée le 16 juin 2003

L'honorable parlementaire attire l'attention de la ministre déléguée à l'industrie sur la complexité des modalités de facturation des communications téléphoniques passées à partir des terminaux mobiles, et notamment sur la difficulté pour le consommateur d'opérer une comparaison de prix entre les opérateurs. A compter du 1er septembre 2003, sur leurs factures, tous les opérateurs de téléphonie, qu'il s'agisse d'opérateurs de téléphonie fixe ou mobile, auront l'obligation d'indiquer le temps réellement consommé et le temps facturé s'il est différent, de manière à ce que leurs clients soient informés du coût réel de leurs communications. Il y a lieu de noter que les trois principaux opérateurs mobiles proposent d'ailleurs actuellement des forfaits décomptés à la seconde, dès la première seconde, moyennant un supplément de prix pour l'abonné. Cette amélioration de la transparence tarifaire constitue un très net progrès en faveur de l'information du consommateur et de la simplification des tarifs. Toute proposition consistant à imposer des obligations particulières aux opérateurs, au-delà des obligations de droit commun prévues par le code de la consommation, et en restriction du principe de liberté contractuelle, requiert au préalable une réflexion approfondie, pour appréhender sa faisabilité technique et son incidence sur les opérateurs et les consommateurs. C'est la raison pour laquelle les pouvoirs publics privilégient une démarche incitative auprès des opérateurs de télécommunications en encourageant leur dialogue avec les associations de consommateurs pour favoriser l'émergence d'offres commerciales qui répondent mieux aux attentes des consommateurs, notamment sous l'angle de la lisibilité tarifaire.

Données clés

Auteur : M. Claude Birraux

Type de question : Question écrite

Rubrique : Télécommunications

Ministère interrogé : industrie

Ministère répondant : industrie

Dates :
Question publiée le 20 janvier 2003
Réponse publiée le 16 juin 2003

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