Réponse publiée le 19 décembre 2006

Le bilan de l'année de la France en Chine se présente ainsi : Liste des projets : 339 projets ont été organisés d'octobre 2004 à septembre 2005 pour l'année de la France en Chine. Un coeur de programme a été décidé d'un commun accord entre les deux commissariats, l'AFAA et l'ambassade, dont une vingtaine de projets phares dits « prioritaires », souvent pensés sur la base d'une réciprocité entre la France et la Chine. Financement : l'année de la France en Chine a bénéficié de 16,2 millions d'euros de subventions publiques complétées par un très important soutien d'entreprises mécènes s'élevant à 26,5 millions d'euros, soit 62 % du budget total.

Financement public : l'ambassade de France en Chine et l'AFAA n'ont pas bénéficié d'augmentation spécifique de leur budget par rapport aux années précédentes ; financement privé/mécénat : l'année de la France en Chine a bénéficié d'un important soutien des entreprises françaises. Le rôle du président de Véolia Environnement, M. Henri Proglio, a été considérable. Il a réussi à rassembler 28 entreprises, qui ont chacune contribué à hauteur de 500 000 euros. Répartition par secteur/thématique (en milliers d'euros). Les postes de dépenses les plus importants ont été les grands événements populaires et les projets « éducation supérieure et recherche ». L'année de la France en Chine a permis de donner une visibilité forte, sur une longue durée, à toutes les facettes de la modernité française, notamment dans le domaine des arts (plus de 40 % de la programmation). L'importance accordée à la promotion de l'éducation supérieure et de la recherche doit être soulignée : 21 % de la programmation, soit presque autant que les arts de la scène (22 %). De son côté, l'ambassade de France en Chine a consacré 29 % de son budget au domaine de l'éducation et de la recherche. Il s'agit là d'un des secteurs prioritaires de la programmation et de l'ambassade. Notre ambassade a cherché à tirer profit de l'effet « années croisées » en prolongeant l'idée de coproductions artistiques et en approfondissant les relations institutionnelles ainsi créées entre nos deux pays. Le festival « Croisements/Jiao Liu » 2006 a ainsi présenté 100 spectacles et expositions, plus de 210 000 spectateurs pour une couverture nationale (10 villes de Chine). Pour 2007, la programmation prévoit des actions renforcées de formation dans le domaine artistique (résidences, visites d'experts) mais aussi de nombreuses collaborations et créations conjointes entre structures culturelles françaises et chinoises : Ballet central de Chine et ballet de l'Opéra de Paris, compagnie française Kéléménis et compagnie de danse moderne de Pékin, création d'une pièce de théâtre en collaboration avec le Théâtre national de Chine et un metteur en scène français, une tournée de Didier Lockwood en Chine en collaboration avec l'Alliance française et des sponsors chinois. Dans les arts visuels et, tout particulièrement, dans le cadre du printemps du Meishuguan, sont prévues l'exposition Hermès ainsi que deux grandes expositions photo au Musée des beaux-arts de Chine, en collaboration avec le musée Niepce et le musée d'Orsay, et, par ailleurs, une grande exposition d'estampes populaires franco-chinoises avec l'Académie des beaux-arts et la bibliothèque de Hong Kong.