Question de : M. Gilles Artigues
Loire (1^re circonscription) - Union pour la Démocratie Française

M. Gilles Artigues attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur le manque crucial d'une école de sages-femmes dans le département de la Loire faisant ainsi de Saint-Étienne une des rares villes universitaires de France à en être dépourvue. Les nombreuses démarches réalisées, tant par l'ordre des sages-femmes que par des conseillers généraux de la Loire, restent lettre morte. Résultat : une fois leur première année de médecine terminée, les douze étudiantes qui accèdent chaque année à ce type d'école doivent quitter le département pour rejoindre les établissements de Lyon ou de Bourg-en-Bresse (avec les contraintes locatives financières inévitables) qui accueillent respectivement sept et cinq ligériennes par promotion. Après avoir suivi quatre années d'études sur ces sites, les douze apprenties sages-femmes reviennent quasi systématiquement effectuer leurs stages dans la Loire. En tout, sept établissements sont concernés : Feurs, Firminy, Montbrison, Saint-Chamond, Roanne, le CHU et le CHPL de Saint-Étienne : une préoccupation de proximité est donc couplée à celle des effectifs. Comment garantir une qualité de soins auprès des femmes enceintes quand, il y a trois ans, par manque d'effectif on a fait venir des sages-femmes du Maroc, avec une qualification moindre ? En tout, la Loire compte 255 sages-femmes pour plus de 10 000 naissances chaque année. Il le remercie de bien vouloir lui préciser les dispositions qu'il entend mettre en place, en liaison avec le ministre de l'éducation nationale pour que cette création puisse voir le jour sous les meilleurs délais.