secourisme
Question de :
Mme Maryse Joissains-Masini
Bouches-du-Rhône (14e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
Mme Maryse Joissains-Masini appelle l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur la prise en charge des arrêts cardiaques en France. Survivre à un arrêt cardiaque s'il intervient hors d'une structure médicalisée tient du miracle. Trois facteurs essentiels expliquent cette situation : 80 % des arrêts cardiaques surviennent sur nos lieux de vie, l'attente d'un cadre législatif adapté pour favoriser la formation courte aux premiers secours, l'insuffisance de défibrillateurs automatisés externes sur ces lieux pour une intervention rapide. En effet, face à un incident cardiaque, chaque minute perdue diminue de 10 % les chances de survie. La prise en charge dans la phase initiale est primordiale. Plus de 60 000 personnes meurent chaque année d'un arrêt cardiaque en France, dont 2 000 dans nos stades et enceintes sportives. La chaîne de survie s'articule en quatre maillons : alerte des secours, pratique des premiers gestes, massages et ventilation, délivrer le défibrillateur et enfin prise en charge par les services spécialisés. Les trois premières étapes doivent être mises en oeuvre dans les cinq premières minutes. C'est pourquoi une formation simplifiée aux premiers secours devrait être accessible au plus grand nombre, voire obligatoire à l'école, ou lors de l'examen du permis de conduire. Elle lui demande de lui indiquer les mesures qu'il entend prendre allant dans ce sens.
Auteur : Mme Maryse Joissains-Masini
Type de question : Question écrite
Rubrique : Sécurité publique
Ministère interrogé : santé et solidarités
Ministère répondant : santé, jeunesse et sports
Date :
Question publiée le 3 octobre 2006