prime herbagère agro-environnementale
Question de :
M. Louis Cosyns
Cher (3e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Louis Cosyns appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur l'enveloppe budgétaire annoncée pour le maintien de la politique de l'herbe. Les éleveurs de races à viande du grand Massif central et plus particulièrement ceux du Cher craignent que les crédits annoncés ne soient pas suffisants pour satisfaire leurs besoins. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il entend prendre afin de permettre le maintien d'une filière d'élevage extensif, souvent située dans des zones difficiles, et plus particulièrement pour ce qui est de la politique de l'herbe.
Réponse publiée le 23 janvier 2007
Les crédits prévus pour le financement de la future mesure herbagère nationale, qui s'élèvent à 260 millions d'euros par an en régime de croisière, correspondent précisément au renouvellement des contrats territoriaux d'exploitation (CTE) herbagers qui s'étaient engagés dans une démarche de gestion extensive de l'herbe dès 1998 (voire dès 1993 pour certains d'entre eux), au travers de la prime au maintien des systèmes d'élevage extensifs (PMSEE), ainsi qu'au renouvellement des CTE des exploitations ovines et des engagements actuels pris dans le cadre du dispositif de la prime herbagère agro-environnementale (PHAE). Ce chiffre est très sensiblement supérieur au montant payé précédemment au titre de l'ancienne PMSEE, alors que le nombre de bénéficiaires a baissé depuis cette période, ce qui traduit l'engagement fort du Gouvernement en faveur d'une gestion agro-environnementale des surfaces en herbe.
Auteur : M. Louis Cosyns
Type de question : Question écrite
Rubrique : Agriculture
Ministère interrogé : agriculture et pêche
Ministère répondant : agriculture et pêche
Dates :
Question publiée le 24 octobre 2006
Réponse publiée le 23 janvier 2007