Réponse publiée le 20 février 2007

L'attention de M. le ministre délégué à l'emploi, au travail et à l'insertion professionnelle des jeunes a été appelée sur les difficultés rencontrées dans la mise en oeuvre du suivi mensuel personnalisé des demandeurs d'emploi qui ne paraît pas répondre aux attentes des demandeurs d'emploi qui subissent des contraintes alourdies sans contrepartie suffisante. Le suivi mensuel personnalisé a été mis en place progressivement depuis janvier 2006 : chaque demandeur d'emploi est reçu mensuellement par son conseiller référent à partir du 4e mois de chômage. Cette disposition permet un suivi personnalisé de la personne en recherche d'emploi : l'objectif est d'accélérer son retour à l'emploi en mettant en place un plan d'action suivi et actualisé tous les mois. Les études menées auprès des demandeurs d'emploi entrés dans le dispositif montrent l'accueil favorable de ceux-ci qui ne considèrent pas ce suivi comme une contrainte mais comme un réel appui qui leur est apporté. L'efficience du dispositif tient à la fréquence des entretiens, aux engagements pris par le demandeur d'emploi et à son suivi régulier avec le conseiller référent plus qu'à la longueur des entretiens. Au sein de l'ANPE, la mise en oeuvre du suivi mensuel personnalisé est bien accueillie par les agents, en ce qu'elle permet un travail plus riche et plus efficace avec les demandeurs d'emploi. Le renforcement significatif des moyens humains de l'ANPE (3 200 embauches supplémentaires pour la seule mise en place du suivi mensuel) permet que la mise en oeuvre de ce nouveau dispositif ne se fasse pas au détriment des autres missions des agents de l'ANPE, notamment le recueil des offres d'emploi auprès des entreprises. Enfin, les contraintes de déplacement, en particulier en milieu rural, amènent l'ANPE à effectuer de multiples permanences dans les mairies et à développer une politique de visio-guichet.