Réponse publiée le 27 février 2007

Il ne peut être garanti a priori et par principe que des produits de traitement des cultures obtenus à partir de plantes sont sûrs parce que issus de produits naturels. En effet, certaines plantes peuvent présenter des risques liés aux molécules qu'elles contiennent (exemple la ciguë). Les ministères chargés de la santé, de l'écologie, du travail et de la recherche ont élaboré un Plan national santé environnement (PNSE) qui a pour objectif de rendre l'environnement plus respectueux de la santé humaine en limitant les polluants et les risques qu'il véhicule. Le PNSE est un premier plan qui définit l'action du Gouvernement de 2004 à 2008. D'autres plans quinquennaux suivront. Ce plan vise à répondre à trois objectifs majeurs, garantir un air et boire une eau de bonne qualité, prévenir les pathologies d'origine environnementale et notamment les cancers, mieux informer le public et protéger les populations sensibles (enfants et femmes enceintes). Les engagements pris dans le PNSE, en matière d'utilisation des pesticides ont été déclinés dans un plan interministériel. Ce plan, visant à réduire les risques liés aux pesticides, a été adopté en juin 2006 par les ministères chargés de l'agriculture, de la santé, de la consommation et de l'écologie. L'objectif spécifique poursuivi est de réduire globalement de 50 %, d'ici à la fin juin 2009, la vente des produits à base de substances actives les plus dangereuses. Le plan s'articule autour de cinq axes. Un premier axe vise à agir sur les produits en améliorant leurs conditions de mise sur le marché. Le deuxième axe cible les pratiques et minimise le recours aux pesticides. Le troisième axe renforce la formation des professionnels, la protection des utilisateurs de pesticides et leur information. Le quatrième axe s'attache à renforcer la connaissance de l'impact sanitaire et environnemental des pesticides. Enfin, le cinquième axe évalue les progrès accomplis pendant toute la durée du plan (2006 - 2009).