Réponse publiée le 8 mai 2007

Les dirigeants libyens ont pris ces dernières années une série de mesures importantes, qui ont permis à leur pays de retrouver sa place dans la communauté internationale. Nous avons pris acte de ces efforts, et notamment de la renonciation aux armes de destruction massive en 2003 et, en ce qui concerne notre pays, de l'indemnisation de la plupart des ayants droit des victimes de l'attentat de l'avion d'UTA au-dessus du Niger en 1989. La visite du Président de la République à l'automne 2004 a permis d'envisager une série d'accords de coopération dans divers domaines ; dans le même temps, un dialogue bilatéral utile, portant notamment sur les questions régionales, s'est développé entre nos deux pays. Les évolutions internes libyennes actuelles vont dans le sens d'une plus grande ouverture économique, mais aussi politique sous l'impulsion de la jeune génération qui demande une évolution du régime vers plus de démocratie. Elles devraient permettre d'élargir et d'enrichir notre dialogue et notre coopération bilatérale, s'agissant de valeurs auxquelles la France est très attachée et qu'elle entend promouvoir sur la scène internationale.