Question écrite n° 121044 :
programmes

12e Législature

Question de : M. Maxime Bono
Charente-Maritime (1re circonscription) - Socialiste

M. Maxime Bono attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les revendications de la Confédération nationale artisanale des instituts de beauté (CNAIB). La profession d'esthéticienne est soumise à une réglementation qui semble aujourd'hui mal adaptée et compromet leur avenir. L'arrêté du 6 janvier 1962 autorise les esthéticiennes à utiliser uniquement la cire ou la pince pour l'épilation alors que de nouvelles techniques, la lampe flash ou la lumière pulsée, sont plébiscitées par la clientèle. La confédération sollicite une juste évolution de cet arrêté, elle considère en effet que les esthéticiennes titulaires de diplômes obligatoires pour exercer (BP, bac pro, BM ou BTS), bénéficient d'une formation adéquate pour la pratique de ces nouvelles techniques. Par ailleurs, la CNAIB redoute, pour l'avenir de la profession, le risque de distorsion et de concurrence déloyale que fait peser la liste des activités mentionnées à l'article L. 129-1 du décret du 29 décembre 2005 et souhaite que les soins de beauté puissent sortir de cette liste réglementaire. Enfin, s'agissant de la formation professionnelle des jeunes, il semble nécessaire de la réglementer, en particulier la durée des stages en entreprise. En effet, les stages longue durée imposés par certaines écoles nuisent au développement de la branche et présentent un risque pour l'emploi. Il lui demande quelles sont les dispositions qu'il envisage de prendre pour accompagner l'évolution de cette profession qui se sent aujourd'hui fragilisée.

Données clés

Auteur : M. Maxime Bono

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enseignement secondaire

Ministère interrogé : éducation nationale

Ministère répondant : éducation nationale

Date :
Question publiée le 20 mars 2007

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