immatriculation
Question de :
M. Pierre Hellier
Sarthe (1re circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Pierre Hellier souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'équipement, des transports, du logement, du tourisme et de la mer sur le véritable « parcours du combattant » que représente, pour un particulier, la procédure visant à l'homologation d'un véhicule acheté à l'étranger. En effet, il apparaît, pour l'automobiliste qui, ayant importé lui-même, ou par le biais d'un transitaire, un véhicule étranger souhaite présenter celui-ci à titre isolé aux services de la DRIRE de son département, que les contraintes qui lui sont imposées vont bien souvent très au-delà de ce que pourrait être une simple homologation puisque certains services de l'administration vont jusqu'à rendre obligatoires des tests effectués par l'UTAC qui, normalement, sont des tests réservés aux constructeurs et non aux simples automobilistes. De plus, ces tests sont tellement onéreux que les rendre obligatoires à l'égard d'un particulier revient quasiment à rendre impossible l'homologation du véhicule, un particulier ne pouvant supporter les frais alors mis à sa charge. Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer si des mesures visant à simplifier la procédure d'homologation à titre isolé d'un véhicule pourraient être adoptées, permettant notamment de subordonner l'homologation dudit véhicule au seul passage d'un contrôle technique éventuellement renforcé, désormais suffisamment précis et détaillé pour relever les anomalies potentielles et rendre obligatoire leur correction, sans pour autant exiger une kyrielle de contrôles onéreux et de modifications qui ne semblent pas toujours nécessaires.
Réponse publiée le 5 mai 2003
Dès 1993, la création du grand marché intérieur communautaire s'est traduite par l'uniformisation des réglementations techniques applicables aux voitures particulières et par la mise en oeuvre de la réception communautaire, qui supprime les contrôles nationaux et permet l'immatriculation directe des véhicules dans les quinze Etats membres. Cette réception communautaire, optionnelle entre 1993 et 1996, est d'application obligatoire pour tous les nouveaux modèles après 1996 et toutes les voitures vendues neuves depuis 1998. Les voitures qui ont fait l'objet d'une réception communautaire ne sont soumises à aucun contrôle technique avant leur immatriculation en France. Les voitures antérieures, trop anciennes pour avoir bénéficié de ces dispositions communautaires, font l'objet d'un contrôle technique national dont les modalités sont encadrées par des instructions communautaires et dont l'application est suivie de près par la Commission européenne. La procédure décrite par l'honorable parlementaire ne correspond donc ni à la lettre, ni à l'esprit des textes appliqués en France.
Auteur : M. Pierre Hellier
Type de question : Question écrite
Rubrique : Automobiles et cycles
Ministère interrogé : équipement, transports et logement
Ministère répondant : équipement, transports et logement
Dates :
Question publiée le 17 mars 2003
Réponse publiée le 5 mai 2003