taux
Question de :
M. Jean-Marc Roubaud
Gard (3e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Jean-Marc Roubaud appelle l'attention de M. le ministre délégué au budget et à la réforme budgétaire sur le taux de TVA applicable aux équipements de sécurité et de protection des usagers des 2 roues. La lutte contre l'insécurité routière a été définie comme une priorité par le Président de la République. La loi sur la sécurité routière va dans ce sens. L'utilisation par les usagers des 2 roues de matériels de protection, comme le port du casque obligatoire, constitue un élément indispensable de prévention des risques. Cependant, le coût élevé de ces équipements est souvent un frein à l'achat, surtout auprès des jeunes, très utilisateurs de ce mode de locomotion. En conséquence, il lui demande si dans le cadre de la prévention routière, l'abaissement du taux de TVA à 5,5 % applicable à ces biens d'équipements est envisageable.
Réponse publiée le 9 juin 2003
Seuls les biens et services inscrits à l'annexe H de la directive n° 92/77 du 19 octobre 1992, relative au rapprochement des taux de taxe sur la valeur ajoutée dans la Communauté européenne, peuvent être soumis par les Etats membres au taux réduit de la taxe. Or les matériels destinés à la sécurité des personnes, notamment lors de leur transport, ne figurent pas sur cette liste, à la seule exception des sièges d'enfants pour véhicules automobiles. En revanche, une telle mesure ne manquerait pas d'être revendiquée pour d'autres matériels dont l'utilité pour la sécurité des personnes est tout autant digne d'intérêt. Tel serait notamment le cas des nombreux systèmes de sécurité intégrés aux véhicules : aide au freinage, antipatinage, coussins gonflables... Or, il ne serait pas cohérent de ne soumettre que les seuls casques pour motocyclistes au taux réduit, des équipements de même fonction relevant alors de deux taux différents. En tout état de cause, l'application du taux réduit aux casques ne paraît pas de nature à améliorer la sécurité routière dès lors qu'il s'agit d'accessoires dont l'usage, d'ores et déjà rendu obligatoire par la réglementation en vigueur, relève plus d'une responsabilisation des usagers de la route que d'un soutien fiscal. La mesure proposée n'est, dès lors, pas envisageable.
Auteur : M. Jean-Marc Roubaud
Type de question : Question écrite
Rubrique : Tva
Ministère interrogé : budget
Ministère répondant : budget
Dates :
Question publiée le 31 mars 2003
Réponse publiée le 9 juin 2003