Question écrite n° 15632 :
suppression

12e Législature

Question de : M. Rodolphe Thomas
Calvados (2e circonscription) - Union pour la Démocratie Française

M. Rodolphe Thomas * appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales sur les problèmes liés à la création de l'agence du développement agricole et rural, prévue par la loi de finances rectificative pour 2002. L'ADAR, établissement public, sera financé par une taxe unique désormais assise sur le chiffre d'affaires des exploitants agricoles, base particulièrement inéquitable entre les opérateurs d'une même filière et entre secteurs différents. La mise en place d'un système de plafonnement de la taxe à 20 % du montant des cotisations versées précédemment par chaque exploitant ne sera applicable que pour l'année 2003, En 2004, le plafonnement passera à 40 %. Et en 2007, un déplafonnement sera finalement mis en place. Ce dispositif entraînera inévitablement une augmentation de la majorité des cotisations, pouvant aller jusqu'à 300 % pour la filière viticole, Aussi, il lui demande de préciser ses positions à ce sujet et les mesures qu'il entend prendre afin que ce secteur ne soit pas pénalisé.

Réponse publiée le 6 octobre 2003

Par décret en date du 2 mai 2003, le Gouvernement a modifié les modalités du financement public attribué aux organisations syndicales d'exploitants agricoles. Ce décret a été pris en application de la loi du 28 décembre 2001, votée sous la précédente majorité, qui prévoit que « le financement est réparti au prorata du nombre de suffrages et de sièges obtenus ». En prenant en compte pour 75 % les suffrages obtenus et pour 25 % les sièges obtenus, les modalités appliquées en 2002 à l'initiative du précédent gouvernement n'étaient pas stabilisées et faisaient l'objet de fortes critiques. En établissant la parité de pondération entre ces deux critères ce nouveau décret s'en tient à une application stricte et équilibrée de la loi, ce qui semble plus conforme à la volonté du législateur. Ce nouveau dispositif permet en outre d'assurer une totale transparence sur les modalités de financement du syndicalisme agricole, puisque les mêmes règles seront appliquées pour les actions de formations remboursées aux syndicats agricoles, ce qui n'était pas le cas précédemment. Les syndicats avaient été informés du contenu du décret avant sa publication. Tous les syndicats qui l'ont souhaité ont été reçus et ont pu exprimer leur point de vue.

Données clés

Auteur : M. Rodolphe Thomas

Type de question : Question écrite

Rubrique : Taxes parafiscales

Ministère interrogé : agriculture, alimentation et pêche

Ministère répondant : agriculture, alimentation et pêche

Dates :
Question publiée le 31 mars 2003
Réponse publiée le 6 octobre 2003

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