Question écrite n° 20921 :
techniciens de laboratoire

12e Législature

Question de : M. Hervé Mariton
Drôme (3e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Hervé Mariton appelle l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur le statut de techniciens de laboratoires hospitaliers. Actuellement, cette catégorie d'emploi n'entrerait pas dans les critères de « fatigues exceptionnelles », de « risques particuliers » et de « contacts directs avec les malades, leurs effets ou les objets en contact avec des malades », que requiert le classement en service actif alors même que, dans la pratique, cette profession est confrontée à ces difficultés. Au regard des fonctions réelles exercées par les techniciens de laboratoires hospitaliers il lui demande s'il serait possible de les classer en catégorie B active de la fonction publique hospitalière ou pour le moins d'envisager des aménagements leur permettant notamment d'être dispensés de garde après cinquante-cinq ans et d'autres mesures prenant en considération les particularités de leur métier.

Réponse publiée le 11 août 2003

Le projet de loi portant réforme des retraites adopté par le Parlement prévoit que les emplois présentant un risque particulier ou des fatigues exceptionnelles sont classés en catégorie active. Toutefois, la nomenclature de ces emplois doit faire l'objet de dispositions réglementaires sur la base d'une étude approfondie des professions et des métiers susceptibles d'entrer dans le régime de la catégorie active après concertation des partenaires sociaux. La situation des techniciens de laboratoire de la fonction publique hospitalière sera examinée avec une attention particulière en même temps que celle des autres catégories professionnelles dont l'exercice professionnel comporte des fatigues exceptionnelles ou des risques professionnels établis. Il convient de préciser que pour la fonction publique hospitalière, le classement en catégorie active d'un emploi permet aux agents qui en bénéficient de partir à la retraite dès l'âge de cinquante-cinq ans avec une majoration d'assurance d'une année pour dix ans de services effectifs ayant donné lieu à cotisations. Cette mesure n'entraîne pas une modification du statut des personnels concernés mais représente un avantage faisant partie intégrante de la réforme des retraites actuellement en cours de réalisation.

Données clés

Auteur : M. Hervé Mariton

Type de question : Question écrite

Rubrique : Fonction publique hospitalière

Ministère interrogé : santé

Ministère répondant : santé

Dates :
Question publiée le 30 juin 2003
Réponse publiée le 11 août 2003

partager