Réponse publiée le 6 octobre 2003

Au cours de la période du 13 mai au 20 juin 2003, La Poste a connu des perturbations consécutives aux mouvements sociaux liés à la réforme des régimes de retraite. Ainsi, la poste du Gard a enregistré, durant cette période, 3 500 journées-agents de grèves. Ces mouvements ont principalement affecté le centre de tri de Nîmes et le service de distribution de nombreux centres de traitement du courrier. Les dispositifs prévus dans de telles circonstances ont été mis en place immédiatement : deux centres de continuité de service ont été ouverts dans le Gard, entre le 17 mai et le 15 juin 2003, afin de limiter les retards. Si ces mesures ont permis d'assurer la continuité du service, elles n'ont pas permis, en revanche, de maintenir la qualité de service à son niveau habituel. Bien que la distribution à domicile ait été assurée de manière variable d'une localité à l'autre, les mesures prises ont toutefois permis de limiter à 7 % la dégradation de la qualité de service du courrier intradépartemental. Par ailleurs, les interventions écrites des clients au sujet des retards d'acheminement ont fait l'objet d'un traitement et d'une réponse personnalisée. Enfin, la poste du Gard s'efforce de limiter les délais de traitement des dossiers de réclamation concernant la disparition présumée de colis pour lesquels des enquêtes sont en cours.