programmes
Question de :
M. Thierry Mariani
Vaucluse (4e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Thierry Mariani appelle l'attention de M. le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche sur la possibilité d'un apprentissage généralisé du jeu d'échecs dans les écoles. En effet, des travaux de recherche dans le laboratoire d'études des mécanismes cognitifs et au département des sciences de l'éducation de l'université Lyon-II ont montré que l'apprentissage des échecs développe les capacités cognitives de l'enfant d'âge scolaire. Il le prie donc de bien vouloir lui indiquer s'il envisage la généralisation de l'apprentissage d'un tel outil pédagogique dans les écoles comme discipline scolaire à part entière.
Réponse publiée le 13 octobre 2003
Le ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche est conscient du rôle éminemment éducatif de certaines activités, en particulier le jeu d'échecs, qui permet de développer des compétences et des savoir-faire associant des qualités de raisonnement, de logique et de concentration. Le jeu d'échecs ne peut cependant faire l'objet d'un programme spécifique : les programmes scolaires sont en effet élaborés autour de contenus disciplinaires qui s'articulent sur des connaissances et des apprentissages de savoir-faire dont le caractère est plus générique. Cependant, dans le cadre d'activités scolaires, d'une part, illustrant l'étude de points de programmes, notamment dans la structuration de l'espace et des déplacements, dans le cadre d'activités périscolaires, d'autre part, le jeu d'échecs est une activité fréquemment proposée ou vivement encouragée pour développer chez les élèves des qualités d'analyse, d'anticipation, de simulation et de résolution de problèmes stimulant leur épanouissement cognitif.
Auteur : M. Thierry Mariani
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement
Ministère interrogé : jeunesse et éducation nationale
Ministère répondant : jeunesse et éducation nationale
Dates :
Question publiée le 4 août 2003
Réponse publiée le 13 octobre 2003