élargissement
Question de :
Mme Chantal Robin-Rodrigo
Hautes-Pyrénées (2e circonscription) - Socialiste
Mme Chantal Robin-Rodrigo appelle l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur les récentes déclarations de M. Vaclav Klaus, président de la République tchèque, en visite à Paris. En effet, le président tchèque a précisé que l'instauration d'une Constitution européenne signifiait à ses yeux le passage de « l'intergouvernementalisme au supranationalisme ». Par ailleurs, il ne juge pas nécessaire l'instauration d'une défense commune aux côtés de l'OTAN. Enfin, il s'est prononcé contre la mise en place d'une politique étrangère européenne commune. Ces propos vont à contresens de l'histoire qui se fait sous nos yeux, laissent poindre une influence américaine sous-jacente, et ne laisse donc rien présager de bon au sujet de la future Union européenne à vingt-cinq membres, ce qui est in fine particulièrement inquiétant. Elle lui demande donc de lui indiquer la position du Gouvernement à ce sujet.
Réponse publiée le 6 octobre 2003
Les positions effectivement exprimées par le gouvernement tchèque ne correspondent pas à cette présentation des choses. Lors du Conseil européen de Thessalonique, le Premier ministre tchèque, M. Spidla, a ainsi estimé que le projet de Constitution était « excellent ». Plus particulièrement, en matière de politique extérieure et de défense, la Convention est parvenue à des avancées importantes auxquelles la République tchèque ne s'est pas opposée. La France demeure pour sa part attachée à ce que la conférence intergouvernementale qui s'ouvrira en octobre préserve tous les acquis de ce projet ambitieux de Constitution européenne.
Auteur : Mme Chantal Robin-Rodrigo
Type de question : Question écrite
Rubrique : Union européenne
Ministère interrogé : affaires étrangères
Ministère répondant : affaires étrangères
Dates :
Question publiée le 4 août 2003
Réponse publiée le 6 octobre 2003