atteintes au respect dû aux morts
Question de :
M. Jacques Remiller
Isère (8e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Jacques Remiller souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales au sujet de la destruction de la plaque commémorant l'assassinat du préfet Claude Erignac à Ajaccio, le 3 août dernier. Il souhaiterait savoir quel est son sentiment à ce sujet et quels moyens il entend mettre en oeuvre pour retrouver les personnes qui ont commis cet odieux méfait.
Réponse publiée le 27 janvier 2004
La plaque apposée à Ajaccio pour commémorer l'assassinat du préfet Claude Érignac, rue Colonel-d'Ornano, a été brisée dans la nuit du 2 août 2003. Dès la découverte des faits incriminés, l'officier de permanence s'est transporté sur les lieux afin de procéder aux premières investigations. Il était rapidement rejoint par le DDSP et les diverses autorités judiciaires et administratives. Les services de l'identité judiciaire se rendaient également sur place pour effectuer les constatations et les prélèvements techniques. Les morceaux de la plaque ont été ramenés en préfecture pour préserver les traces et indices. Compte tenu de l'importance de cette affaire, le procureur de la République a décidé de saisir immédiatement le SRPJ afin de poursuivre les investigations. A ce jour, cette enquête est toujours en cours au sein des services spécialisés. Parallèlement à l'enquête en cours, le ministre de l'intérieur s'est rendu en Corse le 16 octobre dernier, déplacement au cours duquel il a inauguré une nouvelle plaque à la mémoire du préfet Érignac, située au même endroit que la précédente, afin de caractériser la volonté des autorités publiques de pérenniser le souvenir de ce grand serviteur de l'État.
Auteur : M. Jacques Remiller
Type de question : Question écrite
Rubrique : Droit pénal
Ministère interrogé : intérieur
Ministère répondant : intérieur
Dates :
Question publiée le 11 août 2003
Réponse publiée le 27 janvier 2004