Réponse publiée le 31 octobre 2006

La campagne lancée par la Commission en juin 2003 s'inscrivait dans le cadre plus général de la politique de la Commission à l'égard des PME, dont bénéficient naturellement les PME françaises, comme l'ensemble des PME de l'Union européenne. La Commission a mis en place un vaste réseau d'Euro Info Centres (EIC) afin d'aider et de conseiller les PME européennes désireuses de déployer leurs activités dans d'autres pays. De même, les PME actives dans le domaine des technologies de pointe peuvent se tourner vers le réseau de centres relais innovation (CRI) en vue de trouver des partenaires à travers toute l'Europe, et notamment dans les nouveaux Ëtats membres. Les PME françaises sont bien placées pour tirer profit des perspectives commerciales de l'élargissement. La France est déjà globalement le troisième investisseur étranger dans la zone avec une part d'environ 10 % des investissements directs étrangers français totaux dans la zone euro (après l'Allemagne fédérale et les Pays-Bas) et le premier investisseur en Pologne. Les investissements nécessaires dans les nouveaux Ëtats membres ouvrant des opportunités pour les entreprises françaises relèvent plus particulièrement de trois domaines : la mise à niveau des infrastructures, le développement industriel et les services aux particuliers et aux entreprises. Par ailleurs, d'autres marchés ont déjà été explorés par les entreprises françaises dans les pays candidats : sécurité des frontières, rénovation et installation des réseaux de services au public. La modernisation des exploitations agricoles (fournitures de matériels agricoles et de technologies) offrira également des opportunités intéressantes.