Question écrite n° 25811 :
budget : fonctionnement

12e Législature

Question de : M. Marc Le Fur
Côtes-d'Armor (3e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Marc Le Fur demande à M. le ministre délégué au budget et à la réforme budgétaire de lui fournir des indications chiffrées sur le bilan de l'action du secrétariat d'État à l'économie solidaire. Il souhaite connaître le montant des subventions accordées, avec une ventilation par région et par grand secteur d'activité.

Réponse publiée le 26 avril 2005

Le secrétaire d'État à l'économie solidaire, rattaché au ministre chargé des affaires sociales, a été créé par décret du 27 mars 2000. Le changement de gouvernement, intervenu en mai 2002, a mis fin à l'existence du secrétariat d'État en tant que tel. Ses attributions ont alors été reprises par la délégation interministérielle à l'innovation sociale et à l'économie sociale dont les crédits sont inscrits au budget du ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative depuis cette année. S'agissant des actions financées sur des crédits non déconcentrées, on peut distinguer 2 types d'intervention du secrétariat d'État : les subventions aux réseaux de l'économie sociale et solidaire : 1,34 M EUR ont été dépensés en 2000, 3,6 M EUR en 2001 et 4,1 M EURen 2002. Cinq grandes familles de réseaux ont ainsi été financées, qui apparaissent dans le tableau ci-après.

2000 2001 2002
1 - Les groupements d'acteurs et réseaux nationaux d'appui à l'économie sociale et solidaire 960 322 1 303 439 1 098 567
2 - Les réseaux de développement local durable conciliant efficacité économique et solidarité sociale entre les territoires. 49 241 890 857 1 254 429
3 - Les réseaux de solidarité entre les personnes visant à insérer les populations en difficulté et à activer les dépenses passives du chômage 106 714 442 102 622 664
4 - Les réseaux de développement d'outils financiers et de communication de l'économie sociale et solidaire 126 075 575 037 768 934
5 - Les réseaux internationaux et les partenariats de l'économie sociale et solidaire. 104 428 462 548 407 805


Les appels à projets « dynamiques solidaires » non déconcentrés : ces projets représentaient 0,51 M en 2000, 0,378 M EUR en 2001 et 0,41 M EUR en 2002. En ce qui concerne les actions financées sur des crédits déconcentrés, le tableau ci-après présente leur répartition par régions.
RÉGION 2000 2001 2002
Alsace 159 309,22 176 078,61 352 202,00
Aquitaine 129 581,66 171 505,14 309 075,00
Auvergne 201 232,7 152 449,02 277 140,00
Basse-Normandie 205 806,17 106 714,31 400 195,00
Bourgogne 251 540,88 327 765,39 658 898,00
Bretagne 219 526,58 270 932,39 573 755,00
Centre 245 290,47 228 673,53 540 135,00
Champagne-Ardenne 112 812,27 171 505,14 258 700,00
Corse 30 489,80 45 734,71 91 000,00
Franche-Comte 99 854,11 60 979,61 237 635,00
Guadeloupe 114 336,76 60 979,61 161 650,00
Guyane 56 406,14 30 489,80 76 490,00
Haute-Normandie 83 084,71 214 953,11 362 385,00
Ile-de-France 903 260,43 509 255,94 1 577 584,00
Languedoc-Roussillon 302 611,30 402 465,41 656 680,00
Limousin 177 603,11 160 071,47 275 580,00
Lorraine 292 702,11 322 483,03 561 880,00
Martinique 381 12,25 76 224,51 157 805,00
Midi-Pyrénées 126 532,68 334 625,59 692 860,00
Nord - Pas-de-Calais 492 410,33 449 724,60 1 119 345,00
PACA 112 812,27 764 940,38 850 705,00
Pays-de-Loire 125 770,44 346 059,27 489 680,00
Picardie 91 469,41 147 875,55 282 075,00
Poitou-Charentes 219 526,58 233 757,70 579 860,00
Réunion 117 385,74 91 469,41 276 845,00
Rhône-Alpes 201 232,70 338 894,17 653 530,00
Mayotte            
Nouvelle-Calédonie 45 734,71        
Total 5 194 547,81 6 196 607,40 12 473 689,00
La répartition des projets s'est faite comme suit :
- 20 % des projets concernaient les services aux personnes (personnes âgées, enfants, handicapés), et/ou regroupant des offres/demandes dans des plates-formes multiservices ;
- 15 % avaient pour objet des services aux territoires : développement rural, environnemental, valorisation énergétique, agriculture biologique... ;
- 15 % avaient trait à la lutte contre les exclusions par l'activité économique (jardin d'insertion, valorisation de déchets, chantier-écoles...) et/ou par l'accès au logement ;
- 13 % développaient une fonction d'accueil-accompagnement à la création d'activités d'économie sociale et solidaire : mise en place de couveuses associatives et de coopératives d'activités, d'une société coopérative d'intérêt collectif et d'un groupement d'employeur ;
- 6 % étaient consacrés à la structuration des acteurs du secteur : pôles de développement, plates-formes interassociatives ;
- 5 % portaient sur des outils spécifiques de type finances solidaires, technologies de l'information et de la communication ;
- 3 % avaient pour sa finalité la solidarité internationale et notamment le commerce équitable.

Données clés

Auteur : M. Marc Le Fur

Type de question : Question écrite

Rubrique : Ministères et secrétariats d'état

Ministère interrogé : budget

Ministère répondant : budget

Dates :
Question publiée le 6 octobre 2003
Réponse publiée le 26 avril 2005

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