Question écrite n° 27045 :
associations de jeunesse et d'éducation

12e Législature

Question de : Mme Nathalie Gautier
Rhône (6e circonscription) - Socialiste

Mme Nathalie Gautier attire l'attention de M. le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche sur les vives inquiétudes des associations de jeunesse et d'éducation populaire concernant la poursuite de leurs missions. Alors que le gouvernement précédent avait tenu à reconnaître et formaliser la place fondamentale des associations au sein de nos sociétés en élaborant notamment une charte d'engagements réciproques entre elles et l'État, de nombreuses subventions attribuées dans le cadre de conventions triennales ont diminué brusquement. Les financements du Fonds de coopération de la jeunesse et de l'éducation populaire sont remis en cause. Alors que le mouvement d'éducation populaire participe pleinement à l'éducation citoyenne, à la cohésion sociale et à la valorisation des jeunes en complément du service public de l'éducation nationale, les difficultés induites par la diminution des aides publiques et l'absence d'alternative proposée aux associations sont fortement préjudiciables pour le tissu associatif et pour les enfants. Face à l'importance de ce secteur, elle lui demande de lui indiquer s'il envisage de reconsidérer les mesures restrictives prises à leur encontre.

Réponse publiée le 8 décembre 2003

Le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche est conscient du rôle essentiel joué par les associations de jeunesse et d'éducation populaire. La baisse de 10 % des crédits consacrés au versement de subventions aux associations nationales s'explique par le contexte économique et budgétaire auquel la France, comme tous les autres pays européens, se trouve confrontée en 2003. Les associations ont été informées dans la plus grande transparence des raisons qui ont conduit à la diminution de crédits à laquelle fait référence l'honorable parlementaire. Ces difficultés conjoncturelles ne remettent nullement en cause la volonté ministérielle de renforcer le partenariat avec les associations de jeunesse et d'éducation populaire dans la mise en oeuvre d'une politique éducative globale prenant en compte le secteur scolaire et le secteur extrascolaire. Une concertation étroite s'établit en permanence entre les associations, le ministre, son cabinet et ses services. Il est rappelé par ailleurs que le projet de loi de finances 2004 prévoit des mesures nouvelles destinées au financement de 40 postes FONJEP supplémentaires (296 000 euros) ainsi qu'au développement d'actions réalisées en partenariat avec les associations de jeunesse et d'éducation populaire.

Données clés

Auteur : Mme Nathalie Gautier

Type de question : Question écrite

Rubrique : Jeunes

Ministère interrogé : jeunesse et éducation nationale

Ministère répondant : jeunesse et éducation nationale

Dates :
Question publiée le 27 octobre 2003
Réponse publiée le 8 décembre 2003

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