Réponse publiée le 13 janvier 2004

Le nombre insuffisant de petites villes intéressées par l'offre VTHR a eu pour conséquence des déficits d'exploitation récurrents représentant un pourcentage élevé du chiffre d'affaires et un endettement important. Malgré un plan drastique de réduction des coûts, sans altération de la qualité des programmes, et un effort commercial notable, la situation de la société ne s'est pas significativement améliorée. EDF a recherché dans le secteur public comme dans le secteur privé un repreneur dont les synergies avec VTHR permettraient d'assurer sa viabilité et sa pérennité. Cette recherche vient de connaître une issue positive puisque EDF vient de conclure un accord avec la société Cielécran, qui dispose des ressources nécessaires tant pour proposer une offre variée et de qualité de spectacles vivants que pour la renouveler régulièrement et en maîtriser la diffusion par voie satellitaire. Cielécran a en effet été créée par des professionnels de la diffusion satellitaire numérique (Antalis-TV) et du spectacle vivant (SOPAT) ; elle sera donc en mesure d'assurer des services d'aussi bonne qualité que ceux de VTHR. Par ailleurs, le désengagement du groupe EDF se fait de façon progressive puisque la collaboration entre VTHR et Cielécran a débuté dès novembre 2003. Cielécran assurera la responsabilité de la diffusion satellitaire et, dès le début de l'année 2004, VTHR lui confiera également la conception et la réalisation de tous les programmes de spectacle et d'information. VTHR gardera toutefois la responsabilité de la gestion des contrats avec ses abonnés jusqu'à leur terme (responsabilité juridique, facturation, recouvrement), permettant ainsi d'assurer la continuité de service aux abonnés dans les meilleures conditions.