Question écrite n° 28121 :
réglementation

12e Législature

Question de : Mme Valérie Pécresse
Yvelines (2e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

Mme Valérie Pecresse attire l'attention de M. le secrétaire d'État aux petites et moyennes entreprises, au commerce, à l'artisanat, aux professions libérales et à la consommation sur les modalités de publication des insertions légales pour les entreprises. Les entreprises qui procèdent à une modification de leurs statuts ou de leur capital ont obligation de faire paraître cette modification dans la presse sous forme d'insertions légales. Aujourd'hui, une insertion de ce type a un coût moyen de 400 euros, ce qui représente une charge importante pour de petites entreprises. Avec l'avènement des nouvelles technologies de l'information, notamment Internet, cette obligation légale pourrait se faire en ligne, à bien moindre coût. Elle souhaiterait qu'il lui précise si une telle possibilité est déjà offerte aux entreprises et dans le cas contraire si elle le sera dans un proche avenir.

Réponse publiée le 20 janvier 2004

Lors de leur constitution comme au cours de leur vie sociale, les entreprises sont astreintes à des formalités de publicité qui, en permettant une information précise et complète de l'ensemble des partenaires économiques, contribuent à assurer la transparence de la vie économique. Elles se réalisent par l'insertion d'annonces, soit dans un journal d'annonces légales, soit au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (BODACC). Lorsqu'elles s'acquittent des redevances pour l'insertion de ces annonces dans des journaux écrits, les entreprises couvrent les charges résultant de l'impression des annonces dans un titre de presse écrite, et de leur diffusion, comme pour toute forme de publicité. Cependant, s'agissant d'une publicité obligatoire, les tarifs des annonces dont la publication est prévue au BODACC sont arrêtés annuellement par décret. En revanche, les tarifs des lignes d'annonces dans les journaux d'annonces légales sont fixés, chaque année, par arrêté du préfet du département. Une diffusion de cette information publique par voie électronique, en parallèle, est envisageable en complément de l'édition imprimée, mais ne pourrait s'y substituer tant que l'accès à l'information électronique, même s'il est de plus en plus répandu, n'est pas universel.

Données clés

Auteur : Mme Valérie Pécresse

Type de question : Question écrite

Rubrique : Entreprises

Ministère interrogé : PME, commerce, artisanat, professions libérales et consommation

Ministère répondant : PME, commerce, artisanat, professions libérales et consommation

Dates :
Question publiée le 10 novembre 2003
Réponse publiée le 20 janvier 2004

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