Réponse publiée le 28 décembre 2004

L'épidémie de la variole du singe a concerné en mai et juin 2003 aux États-Unis 37 personnes dont le diagnostic biologique a été confirmé, et 72 cas en cours d'investigation dont le résultat n'a pas été transmis. L'origine de cette contamination était un cargo en provenance du Ghana transportant environ 800 petits rongeurs dont certains se sont révélés atteints par la variole du singe. En cas d'alerte en France, le ou les cas seraient pris en charge dans le cadre d'une stratégie de réponse qui repose sur des éléments du plan national de réponse à une menace par la variole humaine avec un isolement des personnes malades ou suspectes, une investigation, la recherche d'autres cas (animaux ou humains) conduite par l'Institut de veille sanitaire, et la vaccination par le vaccin antivariolique des personnes contacts ceci en dehors des contre indications de vaccination antivariolique. La prise en charge hospitalière serait faite en principe par les professionnels de santé de l'équipe nationale d'intervention contre la variole, au sein d'un service d'infectiologie. Ces professionnels sont vaccinés contre la variole et sont, à ce titre, immunisés contre la variole du singe.