élèves
Question de :
M. Maurice Giro
Vaucluse (2e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Maurice Giro appelle l'attention de M. le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche sur l'apparition, lors des récréations ou à la fin des cours, d'un jeu appelé « la garde à vue ». Celui-ci consiste à encercler un individu avant de le « passer à tabac ». Cette nouvelle forme de violence, jusque-là inconnue dans le département de Vaucluse, inquiète les responsables scolaires qui se plaignent par ailleurs de ne plus avoir de référent « Police ». Ils souhaitent donc la remise en route rapide du CLS pour une meilleure interaction entre les acteurs de la prévention. Aussi il lui demande de bien vouloir lui indiquer ses intentions.
Réponse publiée le 10 février 2004
La persistance de pratiques par des enfants et des adolescents de divers jeux dangereux aboutissant à des atteintes graves à la santé est une réelle source d'inquiétude pour le ministère de l'éducation nationale. L'apparition du jeu appelé « garde à vue », qui consiste dans les cours de récréation ou à la fin des cours d'encercler un élève avant de le « passer à tabac » s'ajoute à la liste déjà fournie de divers jeux dangereux (jeu du foulard, rêve indien, rêve bleu, jeu de la grenouille, des poumons, du coma, du cosmos, de la tomate ou de la serviette) pratiqués par les élèves. C'est pourquoi, compte tenu des conséquences dramatiques qu'ils peuvent entraîner pour la santé des élèves, le ministère de l'éducation nationale a adressé une circulaire le 9 octobre 2003 aux rectrices et recteurs d'académie ainsi qu'aux inspectrices et inspecteurs d'académie, leur demandant de sensibiliser les directeurs d'école et les chefs d'établissement sur les mesures à prendre pour renforcer la vigilance et la surveillance, notamment dans les cours de récréation, pour que ces pratiques dangereuses entre élèves ne puissent se développer. Il appartient donc à chaque directeur d'école ou chaque chef d'établissement de sensibiliser sur ce problème la communauté éducative, chaque fois que cela s'avère nécessaire, selon les moyens d'information, de communication et de prévention qui lui semblent les mieux appropriés, pour faire cesser de telles pratiques.
Auteur : M. Maurice Giro
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement
Ministère interrogé : jeunesse et éducation nationale
Ministère répondant : jeunesse et éducation nationale
Dates :
Question publiée le 8 décembre 2003
Réponse publiée le 10 février 2004