Réponse publiée le 29 juin 2004

Pleinement conscient des difficultés démographiques rencontrées par la profession de manipulateurs en électroradiologie, le Gouvernement a encouragé l'augmentation du nombre d'étudiants en formation. C'est ainsi que, lors de sa réunion du 26 mars 2003, la commission compétente du conseil supérieur des professions paramédicales a émis un avis favorable sur 6 dossiers de demande d'augmentation de capacité d'accueil émanant d'instituts de formation dépendant du ministère de la santé et, depuis la rentrée universitaire 2003, deux autres instituts ont été agréés, l'un à Arras et l'autre à Perpignan, comportant respectivement 21 et 13 places. En outre, afin d'accroître l'attractivité de la formation en électroradiologie, le Gouvernement a pris un arrêté permettant aux étudiants de bénéficier d'indemnités de stage pendant leurs trois années de formation. Par ailleurs, une réflexion est actuellement menée conjointement avec le ministère chargé de l'enseignement supérieur afin que l'accès à la formation des manipulateurs en électroradiologie se réalise à l'issue d'une première année universitaire, comme pour plusieurs autres professions de santé. Un rapport sur ce sujet a été réalisé par M. Domitien Debouzie, président de l'université de Lyon-I, actuellement disponible sur le site du ministère de l'éducation nationale. Enfin, un rapport intitulé « Coopération des professions de santé : le transfert de tâches et de compétences entre les professionnels médicaux et paramédicaux », présenté par M. le professeur Yvon Berland, a été remis au ministre. Celui-ci propose que dans certains domaines comme la dosimétrie ou le traitement d'images d'IRM ou de scanner, des possibilités d'évolution de poste et donc de carrière puissent être offertes aux manipulateurs en électroradiologie, moyennant, bien entendu, une formation complémentaire.