droits d'auteur
Question de :
M. Patrick Roy
Nord (19e circonscription) - Socialiste
M. Patrick Roy attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur la réglementation en vigueur concernant la gestion du droit de reprographie des partitions musicales. En effet, le coût engendré par l'achat de partition est conséquent pour les sociétés musicales. Cela représente 150 à 300 euros voir plus pour trente à quarante musiciens tous pupitres confondus et cela pour trois à cinq minutes de concert souvent gratuit, car offert par des bénévoles. C'est pourquoi il lui demande les mesures que le Gouvernement entend prendre en la matière et permettre aux sociétés musicales les moins fortunées de ne pas disparaître.
Réponse publiée le 30 mars 2004
La prise en compte des besoins identifiés et réels des sociétés musicales en matière de reprographie de partitions musicales ne peut résulter que d'une démarche contractuelle avec les représentants des ayants droit, réunis au sein de la Société des éditeurs et auteurs de musique (SEAM). Le ministère de la culture et de la communication est toutefois sensible à l'opportunité d'approfondir la voie de la négociation contractuelle pour encadrer les pratiques des sociétés musicales et dans un certain nombre de cas, de fixer d'un commun accord une rémunération adaptée aux missions des sociétés musicales. Il est par ailleurs nécessaire de veiller à préserver la rémunération des éditeurs de partitions musicales et à assurer la pérennité de ce secteur économiquement fragile qui contribue à la diffusion de la musique et à l'éducation des élèves. Le ministre a donc invité la SEAM à poursuivre ses efforts de modération des rémunérations demandées et à examiner les conditions d'une tarification adaptée aux missions remplies par les différents utilisateurs.
Auteur : M. Patrick Roy
Type de question : Question écrite
Rubrique : Propriété intellectuelle
Ministère interrogé : culture et communication
Ministère répondant : culture et communication
Dates :
Question publiée le 15 décembre 2003
Réponse publiée le 30 mars 2004