office national de la chasse et de la faune sauvage
Question de :
M. Patrick Balkany
Hauts-de-Seine (5e circonscription) - Députés n'appartenant à aucun groupe
M. Patrick Balkany appelle l'attention de Mme la ministre de l'écologie et du développement durable sur la nécessité d'envisager une réforme de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, dont la situation apparaît très préoccupante. En effet, cet établissement public est proche du dépôt de bilan. Par ailleurs, les 1 400 gardes nationaux de la chasse sont devenus fonctionnaires et ont même changé de titre, devenant des agents techniques de l'environnement. Leurs missions se sont diversifiées et la part de leur activité consacrée à la chasse a considérablement diminué. Pourtant, ce sont toujours les chasseurs qui paient intégralement ces fonctionnaires via la redevance cynégétique. Aussi, ces derniers s'inquiètent-ils d'une éventuelle augmentation de cette même redevance. Il lui demande donc de bien vouloir préciser les intentions du ministère en la matière.
Réponse publiée le 6 juillet 2004
Le ministre de l'écologie et du développement durable a pris connaissance, avec intérêt, des questions relatives à la situation financière de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et à l'augmentation des redevances cynégétiques. Le projet de loi sur le développement des territoires ruraux, actuellement en cours de discussion au Parlement, prévoit notamment que les ressources de l'établissement sont constituées par les produits des redevances cynégétiques, par des subventions et contributions de l'État et d'autres personnes publiques aux missions d'intérêt général et d'intérêt patrimonial qu'il accomplit. Ainsi, une contribution supplémentaire d'un montant de deux millions d'euros a été attribuée par l'État à l'ONCFS pour les actions d'intérêt général et patrimonial conduites en 2004 par l'établissement public. Dans le même temps, les montants de chacune des redevances cynégétiques n'ayant pas été réévalués depuis 2000, la recette apportée à l'établissement par ces contributions des chasseurs a diminué (- 1,5 % par an). La recherche d'un nouvel équilibre passe par la maîtrise et la stabilisation des dépenses et une évolution des redevances cynégétiques en même temps qu'une contribution nouvelle de l'État pour les missions d'intérêt général ou patrimonial non cynégétiques. Elle suppose l'instauration d'un dialogue rénové entre les chasseurs et leur établissement public. La recomposition du conseil d'administration, proposée par le projet de loi, le permet en rendant aux chasseurs la place qu'ils avaient perdue dans ce conseil.
Auteur : M. Patrick Balkany
Type de question : Question écrite
Rubrique : Chasse et pêche
Ministère interrogé : écologie
Ministère répondant : écologie
Dates :
Question publiée le 15 décembre 2003
Réponse publiée le 6 juillet 2004