Réponse publiée le 13 juillet 2004

Prévenir les risques d'actes de terrorisme dans les transports constitue une priorité absolue pour les pouvoirs publics comme pour la SNCF. Les tragiques événements survenus à Madrid le 11 mars dernier en ont rappelé la nécessité. C'est dans ce contexte que des mesures supplémentaires, renforçant en particulier la sûreté des bagages à bord des trains, ont été prises. Le renforcement des mesures de sûreté liées au dépôt de bagages dans les espaces publics s'impose donc plus que jamais. Deux types de consignes existent actuellement. D'une part, des consignes automatiques sont installées dans des salles dont l'accès est soumis au passage des bagages aux rayons X et du voyageur sous un portique. Des consignes présentant ces caractéristiques sont en service dans les six grandes gares parisiennes ainsi que dans les gares de Chessy - Marne-la-Vallée, Marseille - Saint-Charles, Angers, Nantes, Bordeaux et Toulouse. Les gares de Nice et Cannes seront prochainement équipées. Des consignes manuelles existent, d'autre part, dans les gares de correspondance présentant une certaine importance. Les bagages y sont acceptés à la condition que les voyageurs les ouvrent devant le préposé afin de lui permettre d'en vérifier le contenu. Des circonstances de vigilance renforcée peuvent amener, comme cela a été le cas à la fin du mois de mai et au début du mois de juin, à interrompre provisoirement le dépôt d'objets dans les consignes manuelles.