Question écrite n° 32290 :
sécurité des biens et des personnes

12e Législature

Question de : M. Richard Mallié
Bouches-du-Rhône (10e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Richard Mallié interroge M. le ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales sur l'évolution des statistiques sur la délinquance et la sécurité dans la commune des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône). Il souhaiterait pouvoir disposer de ces chiffres pour l'année 2000, 2001, le premier semestre 2002, le second semestre 2002, et l'année 2003.

Réponse publiée le 25 mai 2004

La commune des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône) fait partie de la circonscription de sécurité publique de Vitrolles, qui regroupe donc deux communes. Les statistiques font apparaître une progression de la délinquance jusqu'en 2002. Ainsi, 1 785 faits de délinquance générale ont été commis en 2000 ; 2022 l'ont été en 2001 (+13,27 %). L'année 2002 marque une inversion de tendance puisque 1 820 faits ont été constatés, ce qui représente une baisse de 10 % par rapport à l'année précédente. La répartition sur les deux semestres 2002 s'est faite à parité : 909 faits ont été enregistrés au cours du premier semestre ; 911 au cours du second. Les résultats enregistrés en 2003 confirment la tendance à la baisse : 1 788 faits de délinquance générale ont été constatés, soit une diminution de 1,75 %. S'agissant de la délinquance de voie publique, l'évolution est similaire mais plus accentuée. En effet, 1 281 faits ont été constatés en 2000 ; 1663 l'ont été en 2001, soit une progression de 29,8 %. La tendance s'inverse en 2002, puisque 1 347 faits de voie publique ont été constatés, ce qui représente une baisse de 19 %. Plus précisément, 679 faits ont été enregistrés au cours du premier semestre et 668 au cours du second. En 2003, la baisse se confirme : 1 164 faits de délinquance de voie publique sont constatés (- 13,6 %). Pour ce qui concerne l'activité judiciaire, celle-ci se caractérise par une progression constante depuis 2000, avec une hausse importante à partir du second semestre 2002. Ainsi, 111 faits de délinquance générale ont été élucidés en 2000 ; 143 en 2001 (+ 28,8 %) ; 265 en 2002 (+ 85 %) répartis comme suit : 99 au cours du premier semestre et 166 au cours du second ; enfin 356 faits ont été élucidés en 2003 (+ 34,3 %). Le nombre des personnes mises en cause suit la même évolution : 96 en 2000 ; 145 en 2001 ; 260 en 2002 (101 au cours du premier semestre et 159 au cours du second) ; 312 en 2003. Les gardes à vue se chiffrent à : 61 en 2000 ; 80 en 2001 ; 126 en 2002 (56 au 1er semestre et 70 au 2nd) ; 129 en 2003. En revanche, l'évolution des placements sous écrous est plus aléatoire, même si une reprise s'est produite en 2003 : 6 en 2000 ; 9 en 2001 ; 8 en 2002 (1 au 1er semestre et 7 au 2nd) ; enfin 15 en 2003.

Données clés

Auteur : M. Richard Mallié

Type de question : Question écrite

Rubrique : Sécurité publique

Ministère interrogé : intérieur

Ministère répondant : intérieur

Dates :
Question publiée le 20 janvier 2004
Réponse publiée le 25 mai 2004

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