Réponse publiée le 30 mars 2004

Ainsi que l'a annoncé le secrétaire d'État aux anciens combattants lors des débats sur les rapatriés qui ont eu lieu à l'Assemblée nationale et au Sénat en décembre dernier, plusieurs chantiers seront ouverts pour mettre en valeur la mémoire des civils comme des militaires qui, tels les enseignants, ont participé au développement des territoires d'outre-mer dans lesquels ils étaient affectés. Outre l'ouverture plus large des archives de la guerre d'Algérie, et pour mieux faire connaître le patrimoine, l'histoire, la culture et les traditions portées par ces Français d'outre-mer qui sont allés parfois jusqu'au sacrifice suprême, l'État s'est associé au projet de Mémorial national de l'outre-mer lancé à l'initiative du maire de Marseille. Ce mémorial, qui devrait être inauguré en 2006, présentera l'oeuvre de la France et les richesses léguées par tous ceux qui ont fait rayonner sa culture et encouragera la recherche et la transmission aux jeunes générations de cet héritage historique. Parallèlement, un groupe de travail a été constitué pour réfléchir à la place que doit tenir, dans les programmes, l'enseignement relatif à cette période de l'histoire.