Question écrite n° 33501 :
chiens

12e Législature

Question de : M. François-Michel Gonnot
Oise (6e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. François-Michel Gonnot * attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires ruralessur la situation inquiétante du fichier national canin. Aujourd'hui, plus de 450 000 dossiers de chiens sont en attente, soit plus de six mois de retard de traitement avec pour conséquence des dizaines de milliers de chiens non identifiables, quelle que soit leur catégorie, et une veille sanitaire des plus précaires. Cette situation résulte de la prise en charge imposée au fichier national canin en 2001, de l'identification électronique canine sans aucune contrepartie financière, cette dernière étant, de façon très surprenante, versée à une structure commerciale unipersonnelle créée par l'un des syndicats vétérinaires. Il lui demande donc son avis sur cette situation et ces pratiques et s'il ne serait pas préférable de déterminer un montant de redevance puce, à l'instar du tatouage, pour le suivi des douze années de vie en moyenne du chien afin que le fichier national canin fonctionne à nouveau normalement et que soit ainsi améliorée la situation du service public de l'identification canine.

Réponse publiée le 26 octobre 2004

La société centrale canine a demandé en mai 2002, par voie judiciaire, la résiliation de la délégation de service public, suite au déficit de ses comptes. Cette délégation avait été instituée par voie contractuelle le 3 août et le 27 novembre 2001. Le ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales a rencontré depuis mai 2002, et à différentes reprises, les deux délégataires concernés par l'identification canine, la société centrale canine (SCC) et également le Syndicat national vétérinaire d'exercice libéral (SNVEL). Suite à un rapport demandé au comité permanent de coordination des inspections (COPERCI), le ministre chargé de l'agriculture a pris plusieurs décisions significatives, notamment l'augmentation du prix de la carte de tatouage (elle est passée de 5,34 EUR à 7,62 EUR depuis le 15 juillet 2002). Il a fait par la suite plusieurs propositions qui ont fait l'objet de refus des deux délégataires. Dernièrement a été transmis aux deux parties prenantes un plan d'action visant, d'une part à permettre la gestion au plus tôt des dossiers en retard, et d'autre part à assurer un équilibre financier de la SCC jusqu'à échéance des conventions actuelles signées en novembre 2005. Cette dernière mesure doit se traduire principalement par le reversement à la SCC d'une partie de la somme perçue par le SNVEL lors de chaque identification électronique de chien afin de lui assurer le revenu nécessaire à la gestion du fichier canin qui contient les informations relatives aux chiens tatoués mais aussi aux chiens pucés.

Données clés

Auteur : M. François-Michel Gonnot

Type de question : Question écrite

Rubrique : Animaux

Ministère interrogé : agriculture, alimentation et pêche

Ministère répondant : agriculture, alimentation et pêche

Dates :
Question publiée le 10 février 2004
Réponse publiée le 26 octobre 2004

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