Question écrite n° 33555 :
élèves

12e Législature

Question de : M. Léon Vachet
Bouches-du-Rhône (15e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Léon Vachet appelle l'attention de M. le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche sur le problème des élèves difficiles. Ces élèves se trouvent souvent dans un contexte social particulièrement défavorisé qui nuit gravement à leur scolarité. L'internat dans un établissement scolaire adapté permettrait de les sortir de ce milieu. Il lui demande de bien vouloir l'informer s'il entend mettre en place un plan de relance des internats.

Réponse publiée le 30 mars 2004

La politique de relance de l'internat scolaire public a été initiée par la circulaire 2000-112 du 31 juillet 2000 et rappelée par la circulaire 2002-097 du 24 avril 2002. S'agissant des élèves en difficulté, à l'exception de l'internat relais de Saint-Jeoire-en-Faucigny (Haute-Loire) qui n'accepte que des élèves en situation difficile, l'éducation nationale privilégie très largement la mixité des publics accueillis au sein du réseau d'établissements scolaires publics avec internat, dans la mesure où celle-ci a été analysée comme un facteur d'intégration sociale. Ainsi, le plus souvent, les responsables d'établissement considèrent que la proportion d'élèves en difficulté ne doit pas dépasser le tiers des possibilités d'hébergement, les deux autres tiers étant proposés, à parts égales, aux élèves du secteur et aux élèves inscrits à une option spécifique assurée au sein de l'établissement. Afin d'encourager ce mode de scolarisation qui peut représenter, grâce à son cadre structurant, un atout déterminant de réussite, particulièrement pour les élèves en difficulté, et d'aider les familles à faire face aux frais d'internat, une prime d'un montant annuel de 231EUR est systématiquement attribuée à tous les élèves boursiers internes depuis la rentrée scolaire 2001. Cependant, sur les 17 169 places d'hébergement offertes par les 272 collèges avec internat répartis sur l'ensemble du territoire, plus de 8 000 places sont restées vacantes durant l'année scolaire 2002/2003, dont un certain nombre aurait pu accueillir des élèves en difficulté.

Données clés

Auteur : M. Léon Vachet

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enseignement

Ministère interrogé : jeunesse et éducation nationale

Ministère répondant : jeunesse et éducation nationale

Dates :
Question publiée le 10 février 2004
Réponse publiée le 30 mars 2004

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