Question écrite n° 35455 :
chèque emploi service

12e Législature

Question de : M. François Rochebloine
Loire (3e circonscription) - Union pour la Démocratie Française

M. François Rochebloine appelle l'attention de M. le ministre délégué aux petites et moyennes entreprises, au commerce, à l'artisanat, aux professions libérales et à la consommation sur les conséquences pour les professionnels du droit et les experts-comptables, de la publication du décret n° 2004-121 du 9 février 2004 relatif au titre emploi entreprise, qui prévoit notamment que les centres nationaux de traitement établissent les attestations d'emploi appelées à se substituer au bulletin de paie et au contrat de travail. Les centres nationaux étant gérés par les organismes de recouvrement, il souhaiterait savoir, d'une part, comment sera exercée concrètement la fonction de conseil des employeurs concernés, et comment, d'autre part, seront garantis les droits des salariés en cas de contestation du contenu des documents établis par les organismes en cause.

Réponse publiée le 27 avril 2004

Pour répondre à la demande croissante des entreprises, l'article 5 de l'ordonnance n° 2003-1213 du 18 décembre 2003, relative aux mesures de simplification des formalités concernant les entreprises, les travailleurs indépendants, les associations et les particuliers employeurs, prise en application de la loi du 2 juillet 2003 habilitant le Gouvernement à simplifier le droit, a créé le titre emploi entreprise (TEE). Celui-ci a pour principal objectif de simplifier la gestion administrative de certains salariés, considérée comme complexe, lourde et consommatrice d'un temps excessif, en particulier pour les emplois occasionnels. Le chef d'entreprise adhérent au dispositif transmet chaque mois à l'organisme chargé de la gestion du TEE les éléments relatifs à la rémunération du salarié. L'organisme gestionnaire se charge d'effectuer l'ensemble des calculs de cotisations et contributions sociales, édite le bulletin de paye et les documents destinés aux organismes de prestations sociales. Dans la mesure où les informations transmises par le chef d'entreprise à l'organisme gestionnaire du titre sont exactes, toute erreur de calcul sera supportée par l'organisme gestionnaire. Le TEE est un dispositif facultatif, les fonctions de conseil en entreprise exercées par les professionnels du droit et les experts-comptables ne sont pas remises en cause. De plus, il libère le chef d'entreprise des risques d'erreur dans l'interprétation des règles et modalités de calcul des nombreuses cotisations et contributions sociales de nature législative, réglementaire ou conventionnelle. Les règles en vigueur en matière de droit du travail ou de sécurité sociale sont totalement maintenues, les droits des salariés sont conservés, le chef d'entreprise garde toute sa responsabilité à leur égard.

Données clés

Auteur : M. François Rochebloine

Type de question : Question écrite

Rubrique : Emploi

Ministère interrogé : PME, commerce, artisanat, professions libérales et consommation

Ministère répondant : PME, commerce, artisanat, professions libérales et consommation

Dates :
Question publiée le 9 mars 2004
Réponse publiée le 27 avril 2004

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