professions de santé
Question de :
M. Jacques Masdeu-Arus
Yvelines (12e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
M. Jacques Masdeu-Arus appelle l'attention de M. le ministre de la santé et de la protection sociale pour la démographie médicale. Par l'effet de numerus clausus appliqué depuis de nombreuses années, la France se trouve aujourd'hui confrontée à une pénurie de médecins, avec le risque d'un creux démographique important dans les dix prochaines années. Aussi, il lui demande de lui indiquer quels mécanismes il compte mettre en oeuvre pour remédier à cette pénurie de médecins et notamment s'il entend régionaliser l'examen classant national, qui remplace depuis cette année le concours de l'internat.
Réponse publiée le 21 septembre 2004
Le nombre d'étudiants de première année du premier cycle des études médicales autorisés à poursuivre leurs études en médecine, à la suite des épreuves terminales de l'année universitaire 2003-2004, a été fixé par arrêté en date du 31 décembre 2003 à 5 550, soit une progression de 450 (+ 8,8%). Cette consolidation du nombre des futurs médecins formés sera poursuivie en vue du maintien de la démographie médicale en tenant compte, cependant, des capacités de formation des unités de formation et de recherche (UFR). Par ailleurs, comme le taux de corrélation entre le lieu de formation et le lieu d'installation reste très inégal selon les régions, variant de 30 à 90 %, la régionalisation de l'examen national classant ne garantirait pas l'installation des nouveaux diplômés au sein de celles-ci et ne règlerait pas la question de la pénurie des médecins. C'est pourquoi le Gouvernement n'est pas favorable à une régionalisation de l'examen national classant.
Auteur : M. Jacques Masdeu-Arus
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement supérieur
Ministère interrogé : santé
Ministère répondant : santé
Dates :
Question publiée le 20 avril 2004
Réponse publiée le 21 septembre 2004