Réponse publiée le 14 décembre 2004

L'intégration de l'officine de pharmacie dans la chaîne de soins répond à un véritable objectif de santé publique et doit être encouragée. Les propositions du collectif des groupements de pharmaciens vont dans ce sens en cherchant à améliorer la mission pharmaceutique et l'exercice professionnel. En plus du développement des réseaux de santé constitués entre pharmaciens, médecins, paramédicaux et établissements de santé, le collectif insiste sur la nécessité de faire évoluer la relation pharmacien-médecin. Dans cette optique, il cherche à concrétiser l'opinion pharmaceutique conduit par l'ordre des pharmaciens. Cette action, qui s'appuie sur l'analyse de l'ordonnance et sur la mémoire de l'acte de dispensation, engage le pharmacien dans une démarche d'assurance qualité. Elle suppose, pour être effective, un rapprochement entre le prescripteur et le dispensateur pour une action concertée. Enfin, le collectif des groupements de pharmaciens doit être conforté dans son attitude concernant le rôle du pharmacien dans le suivi et l'observance des traitements par les patients dans le but notamment d'éviter la multiplication des maladies iatrogènes dues aux interactions et à la surconsommation des médicaments ainsi que de lutter contre les prescriptions abusives et le gaspillage engendré par les médicaments non utlilisés.