Question écrite n° 39586 :
âge de la retraite

12e Législature
Question signalée le 8 novembre 2005

Question de : M. Jacques Desallangre
Aisne (4e circonscription) - Député-e-s Communistes et Républicains

M. Jacques Desallangre souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'emploi, du travail et de la cohésion sociale sur les conditions d'accès à l'allocation de cessation d'activité des travailleurs de l'amiante. La loi n° 98-1194 du 23 décembre 1998 oblige les bénéficiaires du dispositif à démissionner de leur emploi pour prétendre à cette allocation. Cette procédure est difficilement acceptable, car elle demande aux victimes de l'amiante de renoncer notamment aux oeuvres sociales de leur entreprise, contrairement aux retraités non démissionnaires qui eux peuvent y prétendre. Il lui demande donc si le Gouvernement envisage de modifier la réglementation actuelle qui pénalise les salariés exposés à l'amiante.

Réponse publiée le 15 novembre 2005

L'attention du Gouvernement a été appelée sur les conséquences de la procédure d'accès à l'allocation de cessation d'activité des travailleurs de l'amiante. Il s'agit de savoir si les personnes qui ont adhéré à ce dispositif peuvent bénéficier des activités sociales et culturelles du comité d'entreprise de leur ancienne entreprise. La loi de financement de la sécurité sociale n° 98-1194 dispose que le salarié admis au bénéfice de l'allocation de cessation anticipée d'activité présente sa démission à son employeur. Cela ne remet pas en cause la possibilité de ces anciens salariés de profiter des activités sociales et culturelles. En effet, l'article R. 432-2 précise que les activités sociales et culturelles établies dans l'entreprise par le comité d'entreprise le sont au bénéfice des salariés mais aussi des anciens salariés, sans autre précision. Certes, il est couramment admis que ne sont visés que les retraités et préretraités. Toutefois, le code ne pose aucune interdiction en la matière. C'est donc au niveau de l'entreprise que ces anciens salariés doivent faire valoir leurs droits. Le Gouvernement ne peut qu'encourager des négociations d'entreprise permettant de préciser ce point particulier. Il reste également extrêmement attentif à la situation des salariés victimes de l'amiante.

Données clés

Auteur : M. Jacques Desallangre

Type de question : Question écrite

Rubrique : Retraites : généralités

Ministère interrogé : emploi

Ministère répondant : emploi, travail et insertion professionnelle des jeunes

Signalement : Question signalée au Gouvernement le 8 novembre 2005

Dates :
Question publiée le 18 mai 2004
Réponse publiée le 15 novembre 2005

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